Selon Hespress, l’année précédente, 353 dossiers d’expulsion de Marocains avaient été transmis par Madrid à Rabat, avec un retour pour 75 d’entre eux. En 2022, le nombre de dossiers transmis s’élevait à 550, avec des réponses pour 167 dossiers, illustrant une tendance à la hausse des procédures d’expulsion engagées par l’Espagne.
Sur les cinq premiers mois de l’année en cours, au total, plus de 700 ordres d’expulsion ont été émis à l’encontre de migrants étrangers en Espagne, dont 364 exécutés. Ces données mettent en lumière le processus souvent prolongé des expulsions, influencé par divers facteurs contextuels.
En 2023, les autorités espagnoles avaient émis près de 2360 ordres d’expulsion, dont 652 avaient été effectués. Pour l’année 2022, 2793 ordres avaient été émis et 596 exécutés, reflétant une diminution du nombre d’ordres d’expulsion par rapport aux années précédentes.
Par ailleurs, selon les dernières statistiques d’Eurostat, plus de 103.000 ordres d’expulsion ont été émis au premier trimestre de l’année par les pays de l’Union européenne, visant notamment les migrants marocains et algériens qui représentent chacun 7% de ces ordres. En 2022, plus d’un million de citoyens étrangers étaient en situation irrégulière dans l’Union, dont environ 60.000 Marocains, avec près de 31.000 ordres d’expulsion émis à leur encontre.