Pourquoi au Maroc, au début du XXe siècle, l’école n’était réservée qu’aux garçons ? Pourquoi les filles n’avaient accès ni à l’école ni à l’instruction? Lors du protectorat, des écoles ont été créées pour les jeunes Marocains, mais les filles ont été écartées. Le but ? Former les hommes, en faire de jeunes cadres pour le pays, dans des “écoles indigènes”.
Mais dans les années 1930, des mouvements sociaux ont contribué à faire en sorte que les femmes, bien que mises à l’écart de la vie politique, puissent participer à la vie sociale marocaine.
D’abord clandestines, les institutions prônant l’accès à l’éducation religieuse et scientifique des femmes ont contribué à façonner une place non normative pour les femmes dans le débat public.
Ce mouvement a été l’un des plus importants au Maroc dans la construction d’un discours féministe. Cet essai brillant narre cette période particulière de l’histoire marocaine, entre avancées idéologiques et reculs traditionnels.
«HISTOIRE SOCIALE DE L’INSTRUCTION DES FILLES AU MAROC»
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Histoire sociale de l’instruction des filles au Maroc, de Aïcha Belarbi, éditions La Croisée des chemins.
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