Le chemin de l’enfance
Cinéma. Le réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda raconte l’enfance et l’amitié dans son dernier film, L’innocence. Le petit Minato est élevé par sa mère veuve, et son comportement à l’école pose problème. On suspecte son professeur aux méthodes violentes d’être à l’origine de ces troubles.
Le petit garçon trouve refuge auprès d’Eri, qui deviendra son ami. Un lien profond se noue entre les deux enfants qui, dans l’insouciance de l’enfance, envisagent même de prendre la fuite ensemble.
Le film, marqué par de nombreuses ruptures narratives, a remporté le Prix du scénario au Festival de Cannes en 2023. Quant à son réalisateur, multi-primé, bien connu de la critique et habitué du Festival de Cannes, il a notamment remporté la Palme d’Or en 2018 pour son long-métrage Une affaire de famille, ainsi que le prix d’interprétation en 2023 pour Les bonnes étoiles.
Dans les salles à partir du 10 avril.
Tisser le temps
Exposition. Après Essaouira et Meknès, l’exposition itinérante “Teindre ses rituels” arrive à Casablanca le 8 avril. Portée par l’association Itinérances, qui fédère des artisans de la Méditerranée, elle met en avant le patrimoine et le savoir-faire amazighs dans les différentes étapes de la fabrication textile : de la teinture végétale au tissage de la laine.
En tout, l’exposition regroupe 50 photographies prises dans le village d’Imi N’Tizghte, qui illustrent les pièces traditionnelles confectionnées par les artisanes.
La création audiovisuelle joue également un rôle dans la scénographie de l’exposition, puisque celle-ci sera accompagnée de portraits sonores et de quatre podcasts qui font le récit de l’histoire du vêtement amazigh. Après Casablanca, l’exposition prendra la route vers Rabat puis Tanger, avant de s’achever début juillet.
Du 8 avril au 2 mai à la Galerie 121 à l’Institut français de Casablanca, du 8 mai au 2 juin à l’Institut français de Rabat, et du 8 juin au 2 juillet à l’Institut français de Tanger.
Amies-ennemies
Théâtre. Dans le cadre de la 13e édition des Théâtrales de Casablanca, le Studio des Arts Vivants accueille la comédie Redoutables.
Dans cette pièce, un trio de comédiennes, Sylvie Audcoeur, Juliette Meyniac et Ariane Séguillon, découvre que leur metteur en scène est sur le point de les trahir : la pièce qu’elles interprètent connaît un large succès et est sur le point d’être adaptée au cinéma, mais ce dernier envisage de les exclure du projet.
Malgré l’amitié et la complicité qui les lient, chacune doit désormais lutter pour sa survie artistique. Dans cette comédie drôle et légère, la mise en scène est signée Jean-Luc Moreau.
Le 18 avril au Studio des Arts Vivants, Casablanca.
20 000 lieues sous les mers
Cinéma d’animation. L’animé continue de conquérir les salles obscures. Dans Le royaume des abysses, du réalisateur Tian Xiaopeng, Shenxiu est une fillette qui, lors d’une croisière en famille, est aspirée par l’océan et découvre un royaume sous-marin peuplé d’étranges créatures. S’il peut être déconseillé au très jeune public, le film n’en est pas moins bouleversant, et rend un magnifique hommage à l’immense Miyazaki.
Actuellement au CineAtlas, à Rabat.
Peinture. À l’issue d’une résidence artistique organisée par l’Institut français, le peintre Jean-Marc Brunet, qui n’en est pas à son premier séjour au Maroc, présente l’exposition “Signes de terre”, qui trouve dans la nature une source inépuisable d’inspiration. Ses peintures seront présentées à la Galerie Delacroix, s’ajoutant à une centaine d’œuvres réalisées entre 2013 et 2023.
Du 19 avril au 31 mai à la Galerie Delacroix, à Tanger.
