Cette somme représente un fardeau financier considérable pour l’opérateur historique, qui a immédiatement annoncé dans un communiqué son intention de faire appel du jugement. Cette affaire s’inscrit dans un contexte de litiges récurrents entre Maroc Telecom et ses concurrents, mettant en lumière les tensions dans le secteur des télécommunications marocain.
En effet, Maroc Telecom avait déjà été condamnée en janvier 2020 à une amende de 3,3 milliards de dirhams pour abus de position dominante, suite à une plainte d’inwi auprès de l’Autorité nationale de réglementation des télécoms (ANRT). Cette dernière avait identifié des pratiques entravant l’accès des concurrents aux services de dégroupage et au marché du fixe.
Le jugement récent renforce la position de l’ANRT et des concurrents de Maroc Telecom, qui dénoncent depuis longtemps le monopole de facto de l’entreprise sur les infrastructures télécoms du pays. La répétition de ces condamnations soulève des questions sur l’efficacité des mesures réglementaires mises en place pour garantir une concurrence loyale dans le secteur.