Affaire “Escobar du Sahara” : l’ANME dément l’implication de son président

L’Association nationale des médias et des éditeurs nie toute implication de son président Driss Chahtane dans l’affaire “Escobar du Sahara”.

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Driss Chahtane, également directeur de l'hebdomadaire Al Michaâl, est derrière l'empire ChoufTV et à la tête de l'Association nationale des médias et des éditeurs (ANME). Crédit: DR

L’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) a dénoncé, dans un communiqué diffusé mercredi, une “attaque odieuse” contre son président et patron de Chouf TV, Driss Chahtane. Ce dernier a été accusé par un ancien journaliste d’être impliqué dans l’affaire de trafic de drogues et de blanchiment d’argent, liée au baron surnommé “Escobar du Sahara” ou “Le Malien”.

Dans un tweet publié mercredi, cet ancien journaliste assure que le président de l’ANME “a été convoqué par la police” dans le cadre de cette affaire. Des “absurdités” et des “rumeurs bon marché”, dénonce l’association qui affirme que son président “n’a été convoqué par “aucune entité sécuritaire”.

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Sa propagation de fausses nouvelles (…) confirme la grande décadence et la détérioration du parcours de cette prétendue personnalité médiatique”, fustige encore l’ANME. Pour l’association, il s’agit d’une “incitation publique contre une instance créée légalement qui représente des dizaines de sites Internet, de journaux et de stations de radio, ce qui ne peut être toléré sous aucun prétexte”.

Dans cette affaire très médiatisée, 25 personnes sont poursuivies pour leur implication à différents degrés. Parmi les accusés figurent l’actuel président du Wydad Athletic Club (WAC) et du Conseil préfectoral de Casablanca, Saïd Naciri, ainsi que le président du Conseil régional de l’Oriental (PAM), Abdennabi Biioui.