Justice : peine de prison, zéro alternative ?

Plus de 100 000 détenus pour 64 000 places. Ce chiffre alarmant signalé par l’Administration pénitentiaire interpelle sur les raisons du faible recours aux peines alternatives.

Par

Yassine Toumi / TelQuel

Deux mois après l’adoption du projet de loi n° 43-22 relatif aux peines alternatives, dont l’objectif est d’atténuer, entre autres, la surpopulation carcérale, tout en rationalisant les coûts d’emprisonnement, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a dévoilé des chiffres glaçants sur la promiscuité carcérale. Plus de 100.000 détenus partagent les 64.600 lits répartis dans les prisons du Royaume. Un…

La suite de cet article est réservée aux abonnés.
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 1000 numéros de TelQuel numérisés
Déjà abonné ? Se connecter