Selon le Abderrahim Houmy, les espèces les plus touchées par ces incendies se répartissent comme suit : 30 % de résineux (tels que le cèdre, le cèdre de l’Atlas et le pin), 35 % de feuillus (dont le chêne vert, le chêne liège et l’eucalyptus) et 35 % de terres non-boisées (comprenant des broussailles et des herbes).
Près de 23.000 hectares partis en fumée en 2022
L’année 2022 a été marquée par une situation exceptionnelle, avec un nombre record de 500 incendies ayant dévoré 22.800 hectares de forêts, tandis que la moyenne décennale s’élevait à 450 incendies pour une superficie annuelle moyenne de 3350 hectares touchée.
La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma a subi la plus grande pression avec 188 incendies, représentant ainsi 38 % du total et engloutissant 18.700 hectares, soit 82 % de la superficie totale endommagée.
À noter que 90 % des incendies n’ont pas dépassé une superficie de 5 hectares, dont 68 % couvraient moins d’un hectare. Les incendies sur plus de 50 hectares ne représentaient que 1,6 % du nombre total (7 incendies), mais ont affecté 77 % de la superficie totale brûlée.
Houmy a estimé que la superficie exposée au risque d’incendie et protégée s’élevait à environ 133.000 hectares, rappelant la signature d’un accord-cadre pour atténuer les effets des incendies de forêt, d’un coût de 290 millions de dirhams, dont 150 millions de dirhams financés par l’Agence nationale des Eaux et Forêts.