Des émotions au cinéma, la Niya en photos, de l’humour de dentiste... les sorties de la semaine

Il Colibri Crédit: DR

Premières amours

Cinéma. Campé dans le Rome des années 1970, Il colibri est un film (2022) de la réalisatrice Francesca Archibugi, une adaptation du roman éponyme du romancier italien Sandro Veronesi, par ailleurs lauréat du prix Strega (l’équivalent du prix Goncourt français).

Colibri, comme le surnom que l’on donne à Marco Carrera, le protagoniste, un homme qui, malgré tous les obstacles sur son chemin, déploie toutes ses forces pour rester immobile et ne pas vaciller. Entre Luisa Lattes, le premier amour de Marco, et Marina avec qui il partage sa vie, il y a tout un océan d’émotions, de regrets et de passions que décrypte la caméra de Francesca Archibugi.

Aux côtés de son psychanalyste Daniele Carradori, le protagoniste tente de surmonter le destin sinistre qui lui a été assigné et se retrouve à Florence. De cette trajectoire, il résulte un film poignant, et surtout, profondément humain.

Le 19 mai au cinéma Renaissance à Rabat.

La Niya en photos

Exposition. Ouverte au public depuis le 10 mai, l’exposition “Kourtna” s’est installée au Musée national de la photographie à Rabat, sur les murs imposants du Fort Rottembourg. Vraisemblablement inspirée de l’exploit des Lions de l’Atlas à la Coupe du Monde, “Kourtna” regroupe des photographies immortalisant la passion des Marocains pour le ballon rond.

Conçue comme une exposition collective qui réunit les travaux d’une quinzaine d’artistes photographes (Mohamed El Baz, Simohammed Fettaka, Mourad Fedouache, Inès Bouallou…), “Kourtna” met en lumière des moments intenses et pleins d’émotion, qui décrivent avec subtilité l’ancrage du football dans la société marocaine.

À partir du 10 mai, au Musée national de la photographie à Rabat.

Rire à pleines dents

Olivier GuedjCrédit: DR

Humour. Dentiste le jour, humoriste la nuit, Olivier Guedj peut se targuer d’avoir un profil atypique dans le paysage de l’humour francophone. Ses seul-en-scène – et notamment le dernier, J’ai 2×20 ans – s’inspirent du quotidien de son cabinet et des petites folies de ses patients, pour le grand plaisir d’un public doté d’un sens de l’autodérision, qui se reconnaît dans ces anecdotes.

D’autant que les spectateurs deviennent, au fur et à mesure du spectacle, les cibles préférées de l’humoriste qui s’adonne à l’improvisation, tout en restant attaché à son public.

Les 16 et 18 mai, à la salle Bahnini à Rabat et au théâtre la F.O.L à Casablanca.

Un polar sur scène

Danse. Plus qu’une chorégraphie, “Dans le détail” est un projet artistique, réalisé par la compagnie Propos, conçu à la manière d’une véritable enquête.

Sur scène, sept danseurs endossent le rôle de suspects dans la disparition de leur directeur de stage. À travers sept reconstitutions, le public de ce spectacle interactif est invité à trouver le coupable parmi les danseurs.

Le 17 mai, à la salle Bahnini à Rabat.

Un jazzman à Casa

Concert. Le jazzman de talent Ronald Baker fait une courte halte à Casablanca. L’occasion de découvrir un trompettiste exigeant, parmi les plus demandés sur la scène française. Partout où il passe, de Moscou à Montréal en passant par Barcelone, Ronald Baker fascine par l’énergie qu’il déploie sur scène, gage de sa passion inconditionnelle pour le blues qu’il réinvente si bien.

Le 17 mai au Théâtre 121, à Casablanca.