“Le Maroc n’a ni acquis ni utilisé Pegasus” : à Paris, les avocats du royaume montent au créneau

Lors d’une conférence de presse organisée à Paris le 17 février, les avocats français chargés de représenter le Maroc dans l’affaire Pegasus dénoncent l’absence de preuves dans les accusations qui pèsent sur le royaume.

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Vue du site web du logiciel espion Pegasus fabriqué en Israël, le 21 juillet 2021. Crédit: Joel Saget / AFP

On est depuis le début dans une situation folle de surenchère déclarative, sans jamais donner place au contradictoire.” C’est en ces termes que les avocats français du cabinet Lombard, Baratelli, Astolfe & associés, se sont exprimés, lors de la conférence de presse organisée le 17 février 2023 à Paris. Chargés de représenter le Royaume, ils évoquent l’affaire Pegasus — dans laquelle le Maroc est accusé d’avoir espionné plusieurs personnalités. Une affaire qu’ils ont portée en justice : depuis juillet 2021, 15 plaintes (pour diffamation) ont été déposées contre des ONG et médias français ayant dénoncé le recours par Rabat au logiciel d’espionnage Pegasus. Mais les poursuites ont été jugées irrecevables par le tribunal de Paris, un article de la loi sur la liberté de la presse ne permettant pas États de porter plainte pour diffamation. Les avocats du Royaume ont annoncé avoir fait appel, car expliquent-ils,…

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