Une première. Le Maroc s’était presque “habitué” aux résolutions du parlement européen critiquant la gestion de la question migratoire par le royaume. La dernière en date remonte à juin 2021 sur fond de tensions migratoires à Sebta. Mais jamais le Maroc n’avait été directement visé sur les questions relatives aux droits de l’homme et la liberté de la presse. C’est désormais chose faite avec cette résolution sur “la situation des journalistes au Maroc, en particulier le cas d’Omar Radi”, adoptée par le parlement européen le 19 janvier. Le texte n’a pas de caractère contraignant et son impact sur les relations entre le Maroc et l’Union européenne pourrait être minime. Mais il est révélateur d’une dissonance. Si les relations entre le Maroc et la Commission européenne sont apaisées, celles entre le royaume et le parlement européen sont plus…