La phase d’étude pour le projet de gazoduc Maroc-Nigéria se poursuit, preuve en est l’attribution de la seconde partie de l’étude d’avant-projet détaillé (FEED phase II) à ILF Consulting Engineers (ILFCE), une entreprise allemande spécialisée dans les services de conseil en gestion de projet.
“Ayant déjà été impliqué dans la faisabilité et le FEED phase I de ce projet d’envergure mondiale, l’attribution de la phase II par ILF témoigne de la confiance de nos clients de longue date ONHYM et NNPC”, s’est félicité Carles Giró, responsable régional des installations industrielles chez ILF, dans un post sur les réseaux sociaux.
Le cabinet de conseil allemand est, rappelons-le, spécialisé dans la conception de pipelines et de stations de compression onshore et offshore, les études d’ingénierie, les études d’impact environnemental et social ou encore les études d’acquisition de terrains.
Selon ce même cabinet, l’utilisation de sources d’énergies renouvelables pour alimenter le pipeline et réduire son empreinte carbone devrait également être étudiée.
Cette annonce s’inscrit dans la continuité du prêt de 14,3 millions de dollars accordé à l’ONHYM par le Fonds de l’OPEP, qui s’ajoute à celui débloqué par la Banque islamique de développement d’une valeur de 90 millions de dollars.
Le projet pharaonique devrait s’étendre sur 6000 km depuis le Nigéria jusqu’à la rive nord de la Méditerranée, ce qui en ferait l’un des plus grands gazoducs au monde. Compte tenu du contexte géopolitique actuel, le projet devrait gagner en attractivité, notamment avec la série de découvertes de gisements de gaz notamment offshore tout le long du tracé.