L’écurie Nissan e.dams s’est rendue le week-end dernier à Marrakech pour participer à la 10ème manche du Championnat du monde de Formule E ABB FIA 2021/2022. L’équipe n’a pu réaliser les excellents résultats enregistrés par Nissan, pendant ces dernières années, sur ce même circuit.
En effet, Sébastien Buemi et Maximilian Günther ont déjà tous deux réalisé de belles performances en Formule E au Maroc. Sébastien Buemi a en effet remporté le premier E-Prix de Marrakech en 2016 et a terminé deuxième en 2018, tandis que Maximilian Günther était sur le podium en 2020, la dernière fois que la Formule E s’est rendue sur les 2,99 kilomètres du Circuit International Automobile Moulay El Hassan.
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« Nous sommes extrêmement fiers de Sébastien et Maximilian », déclare Mike Whitfield, Directeur Général de Nissan Afrique. « C’est une compétition incroyablement compétitive et avant-gardiste du sport automobile. Un jour, tous les Grand Prix seront des e-Prix. La Formula E est une formidable vitrine de l’innovation dans le domaine des véhicules électriques.
Nissan a fait le bon choix de participer à ce genre de compétitions. La firme japonaise a toujours été un des leaders mondiaux dans le développement des voitures électriques, notamment en 2010 avec Nissan LEAF, et aujourd’hui avec Nissan AMBITION 2030, qui engage plus que jamais, la marque dans un avenir 100% électrique. »
Dans le cadre de son objectif d’atteindre la neutralité carbone dans l’ensemble de ses opérations et du cycle de vie de ses produits d’ici 2050, Nissan a l’intention d’électrifier tous ses nouveaux modèles d’ici le début des années 2030 sur les marchés clés. Nissan a pour objectif d’utiliser l’expertise technologique acquise sur les circuits pour permettre à ses clients de bénéficier des meilleures offres en termes de véhicules électrifiés et 100% électriques.
« Que le Maroc abrite cette étape de Championnat du monde de Formule E ABB FIA est aussi important pour notre groupe et l’Afrique. Le Maroc est aujourd’hui l’un des deux principales industries automobiles d’Afrique, avec l’Afrique du Sud, produisant des centaines de milliers de véhicules pour le marché international : une industrie automobile prospère, qui diversifie l’économie du Royaume
en créant des emplois durables et en contribuant à sa balance commerciale grâce aux exportations. » affirme Whitfield.
Le taux de motorisation en Afrique reste faible avec près de 42 véhicules pour 1 000 habitants, bien en dessous de la moyenne mondiale de 182. À cet effet, Nissan s’est engagée avec l’Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM) pour faire de l’accès à l’automobile dans les pays émergents, un objectif primordial pour le continent.
« Alors que nous travaillons dur pour activer l’accord de libre-échange continental africain (AfCFTA), j’estime que le secteur automobile peut jouer un rôle révolutionnaire, en créant un écosystème régional composé de fabricants de véhicules et de composants. Une partie importante de cela consistera à créer les cadres législatifs nécessaires pour établir des normes, uniformiser les règles et encourager les investissements étrangers nécessaires », déclare Mike Whitfield.
La Banque mondiale estime que l’impact économique de l’AfCFTA, s’il est mis en œuvre efficacement, pourrait potentiellement augmenter le PIB combiné du continent de 450 milliards de dollars d’ici 2035, sortant plus de 100 millions de personnes de la pauvreté.
« L’électrification de l’Afrique, verra le jour grâce à cette vision partagée et un engagement sans faille des acteurs des secteurs public et privé » précise Whitfield.