Que signifie pour vous cette nouvelle production de composants du fuselage ?
C’est un évènement très particulier. Il s’agit de la plus grande pièce aéronautique construite en Afrique. Et ce n’est que le début. Cette usine a des commandes pleines. Spirit AeroSystems va d’ailleurs construire une extension. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que le Maroc franchit une étape très importante dans le secteur aéronautique.
Comment se positionne le Maroc dans l’industrie aéronautique mondiale ?
Aujourd’hui, nous sommes à 43% d’intégration. C’est un des meilleurs taux d’intégration au monde. De nombreux opérateurs nous ont fait confiance. Le Maroc peut être fier de disposer d’un capital humain capable de construire des pièces aéronautiques de très haut niveau, avec une des meilleures industries compétitives au monde.
Un avion 100% marocain, ce sera possible un jour ?
Grâce à cette nouvelle étape (production de composants du fuselage par Spirit AeroSystems, ndlr), nous disposons désormais de l’avant et l’arrière d’un avion. Nous allons bientôt avoir la pièce centrale qui va porter les ailes. Nous avons des parties d’ailes qui arrivent au Maroc et nous produisons déjà des parties de réacteur. Il y a très peu de pays au monde qui ont un taux d’intégration comme le Maroc. Quand on voit en Europe ou aux états-Unis, ce sont des assembleurs. Ils n’ont pas cette intégration que nous avons. Un avion 100% fabriqué dans un pays, ça n’existe pas, à part peut-être en Chine.
Ils l’ont dit dans Le Scan
“Les taxes qui ont été récupérées par l’état servent à compenser l’augmentation des charges de la compensation”
Mehdi Fakir, fiscaliste, épisode : Hausse des carburants : pourquoi l’Etat n’intervient pas ?
“On est très contents de revenir et retrouver le public ”
Moulay Ahmed Alami, directeur du festival Jazzablanca, épisode : Retour des festivals : une reprise en douceur