Depuis la suspension du trafic de contrebande par les passages de Tarajal et de Beni Ensar, liant respectivement Sebta et Melilia au Maroc, quelque 9000 Marocains dépendant de cette activité ont perdu leur gagne-pain. Les autorités avaient alors promis des “solutions alternatives” pour ces travailleurs transfrontaliers, les “femmes-mulets” en particulier. Interrogé par TelQuel, le directeur général de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII), Nabyl Lakhdar, fait le point sur la situation aux postes-frontières et sur l’avancement de la mise en œuvre de ces alternatives.
TelQuel : Le Maroc maintient-il sa tolérance zéro face à la contrebande en provenance des deux enclaves ?
Nabyl Lakhdar : AAbsolument. Pour être clair, la contrebande telle qu’elle était vécue il y a quelques années est une époque révolue. La contrebande, au-delà de tout ce qu’on peut dire, est d’abord quelque chose d’illégal….