Lors d’une conférence de presse, le ministre a en effet déclaré être “ouvert à une discussion au niveau international concernant la confiscation de capitaux de la Banque centrale russe”.
Lindner était interrogé sur l’opportunité d’utiliser les avoirs visés dans le cadre des sanctions contre la Russie pour aider à reconstruire l’Ukraine. “Je peux me l’imaginer au point de vue politique, si cela est souhaité”, a-t-il répondu.
Concernant les biens gelés des personnes privées et des entreprises, la situation est plus compliquée, car les expropriations sont soumises “à des normes de droit dont nous ne pouvons pas ne pas tenir compte au niveau politique”, a-t-il indiqué.
Le président du Conseil européen Charles Michel s’était prononcé la semaine dernière pour une confiscation des avoirs russes gelés dans l’UE afin de les rendre “disponibles” pour la reconstruction de l’Ukraine.
De son côté, le président américain Joe Biden a demandé au Congrès fin avril de lui donner la possibilité de confisquer les avoirs des oligarques russes bloqués aux États-Unis pour les utiliser au bénéfice de l’Ukraine. Le Canada est sur la même ligne.
(avec MAP)