Officiel : le département d’État américain détaille la visite d’Antony Blinken au Maroc

Quelques heures après l’annonce de la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Israël, en Palestine, au Maroc puis en Algérie du 26 au 30 mars par le média américain “Axios”, le département d’État américain confirme la visite du responsable américain et détaille son programme.

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Le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita à Rome, le 28 juin 2021. Crédit: Maroc Diplomatie

Dans un communiqué paru ce jeudi 24 mars sur le site du département d’État des États-Unis, le porte-parole du département, Ned Price, a donné quelques détails concernant le programme de la première visite d’Antony Blinken au Maroc en tant que secrétaire d’État.

En effet, après son passage en Israël, Blinken se rendra au Maroc afin de s’y entretenir avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et d’autres hauts responsables gouvernementaux autour des points de vue sur les questions régionales et la coopération bilatérale, ainsi que sur la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.

Le secrétaire d’État rencontrera également “d’anciennes élèves marocaines des programmes d’échange parrainés par les États-Unis”.

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À Rabat, Blinken aura également l’occasion de rencontrer le prince héritier d’Abu Dhabi, Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, afin de discuter de la sécurité régionale et des développements internationaux.

Il se dirigera ensuite vers l’Algérie, où des rencontres sont prévues avec le président Abdemadjid Tebboune et le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.

Selon le même communiqué, le secrétaire d’État compte exprimer, à tous les dirigeants étrangers qu’il rencontrera, la solidarité des États-Unis avec le gouvernement et le peuple ukrainiens face à “l’agression du Kremlin”.

Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec nos alliés et partenaires pour imposer des coûts supplémentaires à Poutine et à ses facilitateurs si Poutine ne change pas de cap”, conclut le département d’Etat américain dans son communiqué.