Baitas, qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue du Conseil du gouvernement, a précisé que dans le cadre des liens économiques et des échanges du Maroc avec la Russie et l’Ukraine, il n’y aura aucun impact sur l’approvisionnement du Royaume en produits dont il pourrait avoir besoin, notant en revanche que les prix de ces produits seront impactés à la hausse.
Pour ce qui est des importations de blé tendre et d’orge, la Russie et l’Ukraine sont respectivement les deuxième et troisième fournisseurs de blé tendre du Maroc après la France, a fait savoir le ministre, notant que leurs parts s’élèvent à 25 % pour la Russie et à 11 % pour l’Ukraine.
L’importation potentielle de blé tendre d’Ukraine a été fixée à 8,7 millions de quintaux (qx), dont 5,6 millions qx ont déjà été importés, alors que la quantité restante (3 millions qx) peut être importée de n’importe quelle autre région, a relevé le porte-parole du gouvernement.
Concernant la Russie, le ministre a indiqué que les estimations de l’importation de blé tendre ont été considérablement réduites compte tenu de la faiblesse enregistrée en termes de production dans ce pays.
A cet égard, la quantité potentielle d’orge importée de Russie a été fixée à 0,6 million qx, dont 0,5 million qx ont été acquis, alors que la quantité restante (0,17 million qx) pourrait être importée de l’Union européenne ou de la France, a conclu Baitas.
Se voulant rassurant sur la quantité de provisions suffisante pour l’approvisionnement du Royaume, le porte-parole parole a rappelé que sans changement des circonstances actuelles, les prix du blé et de différentes denrées alimentaires risquent d’être réévalués à la hausse, que cela soit lié à un manque de ressources ou à la sollicitation d’une nouvelle source d’importation, qui pourrait être plus coûteuse que celles pour lesquelles opte actuellement le pays.
(Avec MAP)