Ghaleb allah (Allah est le victorieux, ndlr) si nous passons par un contexte international difficile”. Le 22 février, c’est un constat d’impuissance, mais aussi une légère reddition des comptes qu’a dû reconnaître Aziz Akhannouch alors que son gouvernement tente de contenir la flamblée des prix. Le Chef du gouvernement a rappelé, pêle-mêle, ce que l’État a décaissé : 17 milliards de dirhams de subvention pour le gaz butane, 14 milliards pour stabiliser le prix de l’électricité, entre 500 et 600 millions par mois pour subventionner le pain, et trois milliards par an pour subventionner le sucre. Si les propos du Chef du gouvernement ont eu pour mérite d’informer les citoyens, ils ne changent toutefois rien à la situation d’une large partie de la population qui reste désarmée face à la cherté de la vie.
Flambée du baril