La coordination des enseignants contractuels a annoncé l’organisation d’une grève nationale d’une semaine, prévue du 28 février au 6 mars. Une occasion pour ces enseignants de soutenir leur revendications et d’essayer de susciter une réaction du gouvernement face à leurs demandes.
Ces enseignants souhaitent dénoncer le manque de réponse face à leurs différentes requêtes, ainsi que la multiplication des « attaques » du gouvernement contre les enseignants dits « contractuels », constituant un « frein » à l’insertion de ces derniers au statut de fonctionnaire public au sein du ministère de l’éducation.
Ainsi, selon la coordination des enseignants contractuels, ces grèves suivront un schéma articulé autours de trois étapes clés :
En premier lieu, à partir de ce jeudi 24 février, la coordination appelle les enseignants contractuels à des sit-in lors des heures de pause dans les établissements, durant lesquels la coordination demande à rendre hommage aux enseignants poursuivis pour avoir défendu leur cause, et à porter des brassards rouges durant la journée du procès.
Ensuite, du 28 février au 6 mars, la coordination annonce une grève nationale, accompagnée de marches les 2, 3 et 4 du mois de mars dans la capitale afin d’appuyer les requêtes des enseignants contractuels.
Enfin, les 21, 22 et 23 mars est prévue une nouvelle grève nationale accompagnée de manifestations régionales, concernant la déduction des jours de grève du salaire de ces enseignants.
Depuis la décision gouvernementale de la contractualisation des enseignants en 2016, les revendications des enseignants restent inchangées. Ces enseignants cherchent donc un moyen d’atteindre leur objectif d’intégration à la fonction publique, à l’image de leurs confrères rattachés au ministère de l’Education nationale.