Un premier verdict a été prononcé dans l’après-midi du mercredi 12 janvier dans le cadre de l’affaire désormais connue sous le nom de “sexe contre bonnes notes”. La Cour d’appel de Settat a condamné à deux années de prison ferme un des quatre professeurs universitaires poursuivis.
Enseignant de sciences économiques à l’université Hassan Ier de Settat, ce professeur a été reconnu coupable d’“attentat à la pudeur”, “violence” et “harcèlement sexuel”. Selon TelQuel Arabi, le professeur condamné a bénéficié d’une renonciation de suivi judiciaire, exprimée par l’une des plaignantes “en échange d’un chèque de 70.000 dirhams”.
La même étudiante explique dans un document dont TelQuel Arabi détient une copie qu’“après réconciliation avec le professeur”, elle a décidé de ne pas poursuivre la procédure de constitution de partie civile. Sa “volonté” a été de “renoncer à toute demande civile présentée dans le cadre de ce dossier”.