La session 2021 du concours de recrutement des enseignants-cadres lancée le 19 novembre a connu un fort taux de réussite pour les candidats diplômés avec mention. Ce lundi, le ministre de l’Éducation, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a indiqué un taux de réussite de 78 % pour les candidats ayant obtenu leur baccalauréat et/ou leur licence avec mention.
Suite aux délibérations finales, M. Benmoussa a fait savoir que le taux de réussite des candidats ayant obtenu un baccalauréat avec mention est passé de 43 % en 2020 à 64 % cette année.
Après avoir abaissé le seuil de recrutement des nouveaux enseignants à 30 ans, “dans l’optique d’assainir l’enseignement”, provoquant des remous au sein des milieux étudiants et syndicaux, le ministre de l’Education a mis en avant le passage de l’âge moyen des admis de 28,3 ans en 2020 à environ 25 ans lors de la dernière session.
Les admis au concours rejoindront les Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF) à partir du 10 janvier, “afin de bénéficier d’une formation leur permettant d’accomplir les différentes tâches liées à l’enseignement et au soutien éducatif, administratif et social, selon les spécialités”, a précisé le ministre, notant que les enseignants des cycles primaire et secondaire suivront une formation s’étalant sur deux ans.
Benmoussa explique que la réussite de cette session est aussi due à une organisation “rigoureuse” qui servira de modèle afin d’optimiser l’efficacité des concours de recrutement à venir.
Selon le ministre, cette session a été marquée par la réservation d’une durée suffisante (un mois et demi contre moins d’un mois pour la session de 2020) afin de maîtriser toutes les opérations liées à la gestion des concours, dès le dépôt des candidatures, l’étude des dossiers, l’organisation des épreuves écrites et orales et l’annonce des résultats, en plus de l’adoption d’une présélection pour retenir les candidates et candidats répondant à des critères leur permettant de poursuivre la formation qualifiante au niveau des CRMEF.
Ce qui a permis de limiter le nombre de participants, passé de 186.701 l’année dernière à 91.153 cette année.
Des mesures qui auraient permis d’améliorer la crédibilité des résultats des concours et de permettre plus de transparence et d’égalité de chances entre candidates et candidats.
(avec MAP)