Dans un communiqué diffusé ce 2 janvier, l’université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan a annoncé l’ouverture d’un numéro vert ainsi que la mise à disposition d’une adresse mail pour dénoncer tout acte de harcèlement et de violences sexuels. Une initiative qui a pour objectif de prévenir et de dissuader tout comportement abusif au sein de l’université en garantissant l’anonymat des plaignantes.
“Tolérance zéro”
L’ouverture de cette ligne verte intervient suite au signalement de cas de harcèlements par des professeurs dans les universités de Tanger ainsi qu’à l’ENCG Oujda. Le ministère de l’Enseignement supérieur, piloté par l’ancien président de l’université Cadi Ayyad de Marrakech Abdellatif Miraoui, a indiqué qu’il ferait preuve d’une “tolérance zéro” face aux cas de harcèlement et de violences sexuels, selon une source proche du ministre citée par le360.
L’annonce de l’ouverture de cette cellule d’écoute intervient quelques jours après l’annonce du lancement d’un service similaire à la faculté de Meknès, le 29 décembre dernier. Auparavant, le président de l’université, Hassan Sahbi, se montrait réservé quant au lancement d’un service d’écoute par son université. “Il y a toute une procédure qui est très lourde, et on ne peut pas se substituer aux instances judiciaires ou aux enquêteurs. Sans plainte, on ne peut rien faire”, nous confiait-il quelques mois avant le lancement de cette plateforme.