L’association Relais prison-société participe à la campagne pour la dépénalisation des infractions mineures. Pourquoi était-ce important pour votre association, dédiée à la réinsertion des détenus, d’y prendre part ?
Nous sommes quatre associations marocaines à mener une campagne visant les infractions mineures. D’abord parce que le Code pénal prévoit énormément de peines privatives de liberté pour des infractions qui ne sont plus en adéquation avec la société marocaine aujourd’hui (comme les relations sexuelles hors mariage ou encore la rupture du jeûne pendant le ramadan). Ensuite, notre expérience sur le terrain nous montre que les peines privatives de liberté de moins de deux ans ne permettent pas la réinsertion, objectif affiché de la politique pénitentiaire au Maroc. En effet, les personnes condamnées à des peines de…
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