Dans ma tête, TelQuel fait partie d’une sorte de mouvement qui a démarré au début des années 2000 avec les festivals L’Boulevard et Essaouira, dans TelQuel et Le Journal.
La liberté qu’il y a eu à ce moment-là, ça fait partie du même pack. On a eu 5-6 ans exceptionnels, que ça soit pour l’art ou pour la presse. L’histoire d’amour entre L’Boulevard et TelQuel a commencé avec l’affaire des 14 musiciens accusés de satanisme en 2003 et la fameuse couv’ avec les manches de guitare cassés.
Cette couv’, c’est l’un des moments fondateurs de cette communauté qui a évolué après. C’était alors un réflexe pour beaucoup de gens d’acheter TelQuel le samedi matin, c’était une tradition.
C’est un média qui avait beaucoup de courage avant et qui en a un peu moins aujourd’hui… C’est toujours bien d’avoir une bonne presse dans un pays, mais il faut avoir une presse courageuse aussi, qui ose. Il faut se battre pour ça, et TelQuel peut être en tête des médias qui se battent pour la liberté d’expression.