Le TelQuel de Fathallah Oualalou

Pour Fathallah Oualalou, ancien ministre des Finances, “Ce journal me rappelle une autre revue : “Lamalif””

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Fathallah Oualalou, ancien ministre des Finances (1998–2007), et ancien maire de Rabat (2009–2015), est Senior Fellow au Policy Center for the New South. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Je suis un lecteur assidu de TelQuel et c’est avec un plaisir renouvelé que je retrouve votre hebdomadaire chaque vendredi en kiosque. J’y prends rendez-vous avec les éditorialistes, lesquels, chacun à partir de son approche, livre une analyse honnête de l’actualité nationale. TelQuel remplit un vide dans notre pays.

Ce journal me rappelle, d’une certaine manière, une autre revue à laquelle j’ai collaboré : Lamalif. Bien entendu, les contextes historiques sont différents. Mais ces deux revues, chacune à sa manière, ont apporté et apportent un élan au service de la modernité, de la démocratie, des libertés, et des convergences régionales, comme celle du Maghreb qui demeure une utopie certes, mais une utopie essentielle.

J’ajoute que j’apprécie particulièrement l’intérêt que vous accordez aux livres et à l’édition à travers votre excellente rubrique Qitab. L’une des défaillances de ce pays réside dans le manque d’intérêt de nos concitoyens pour la lecture. Votre démarche tend à lutter contre cet état de fait et s’inscrit donc dans le bon sens. C’est donc avec enthousiasme que je souhaite à TelQuel de continuer sa belle aventure longtemps encore.