Ce n’est pas parce que votre CV m’a été transmis par un responsable de l’entreprise que votre recrutement est assuré”. C’est ainsi que mon histoire d’amour avec TelQuel a débuté un matin brumeux de novembre 2013. Le ton était donné. Le baksahbisme n’a pas lieu d’être dans une rédaction qui demande 100% d’engagement de ses journalistes.
Le travail est parfois laborieux dans un environnement où les obstacles sont nombreux. Mais le jeu en vaut la chandelle. Et les récompenses sont nombreuses. Parfois, il s’agit d’une enquête parlementaire ou d’un dossier traité par le Conseil de la concurrence. D’autres fois, il s’agit de la satisfaction d’avoir couvert dans le moindre détail un événement significatif dans l’histoire du pays.
Un moment résume le mieux chaque semaine : le bouclage de ce magazine. On peut certes être fatigué, éreinté et parfois même malade. Mais rien ne remplace la satisfaction de ce mail incluant en pièce jointe le dernier numéro du magazine.
Tous ceux qui sont passés par là vous le diront. Il y a cette adrénaline qui monte et qui vous empêche quasiment de dormir le jeudi soir. Ce sentiment de libération mais aussi de fierté de voir se concrétiser le fruit d’une semaine de travail. Imaginez la joie d’un footballeur après avoir marqué un but. C’est tout comme. Et la machine s’emballe la semaine suivante… Et ça fait maintenant 20 ans que ça dure.
TelQuel c’est l’histoire de plusieurs évolutions et de transformations. Les noms ont changé. Et les moyens de transmission de l’information aussi. En l’espace de huit ans, TelQuel s’est décliné en TelQuel.ma, en podcasts, newsletters et bien d’autres formats…. Le fruit d’un travail laborieux mené par plusieurs générations d’équipes TelQuel, qui se dévouent et se dépensent sans compter. Et c’est sans doute ça le plus beau.
Ce qui fait le charme de TelQuel, c’est cette incroyable aventure humaine initiée par Ahmed Reda Benchemsi en 2001. Et qui a, depuis, impliqué des centaines et des centaines de personnes. Des amitiés se sont formées dans les locaux de ce magazine. Certaines étaient éphémères. D’autres dureront pour la vie. Des couples, et ensuite des famillles, ont pu être formés devant le reflet blanc d’une page word ou aux abords de la cafetière…
TelQuel c’est surtout la culmination d’une passion. Celle pour un journalisme qui explique, décrit et décortique ce qui fait notre pays. Le bon, le moins bon et le mauvais. Et ça fait 20 ans que ça dure.