Raffinerie : le Front national de sauvetage de la Samir s’adresse à Akhannouch

Le Front national de sauvetage de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir) a renouvelé, ce lundi à l’attention du gouvernement, ses revendications visant à cesser la liquidation et la fermeture de la raffinerie.

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Un employé de la SAMIR à la raffinerie de Mohammedia. Crédit: DR

Le Front a déclaré lundi 8 novembre, dans un communiqué parvenu à la rédaction de TelQuel Arabi, que “le contexte mondial marqué par l’augmentation des prix du pétrole et du gaz causée par l’augmentation de la demande en énergie suite à la reprise de l’économie mondiale impose la réactivation de la raffinerie”.

Le Front a également pris note de “la décision unilatérale désolante de l’Algérie d’arrêter le gazoduc Maghreb-Europe”. Ces développements “invitent à prendre conscience des missions qui incombent au Maroc, concernant le développement du réseau gazier et la diversification du mix énergétique, ainsi que l’encouragement des investissements pour sécuriser les besoins énergétiques, loin de tout chantage”, lit-on.

La même source a rappelé “la responsabilité du gouvernement dans le sauvetage de la Samir, ainsi que la régulation des prix des hydrocarbures”, faisant allusion aux “promesses électorales de certaines de ses composantes [celles du gouvernement, ndlr]”.

Le Front n’a pas manqué d’insister sur la nécessité de dévoiler “le destin des rapports du Conseil de la concurrence sur les faits présumés d’entente sur les prix des hydrocarbures”, afin de faire face à “toutes les formes de monopole et d’entente illicite”.