A l’origine, le texte devait être adopté ce mercredi. Un vote n’est désormais plus attendu que vendredi alors que le mandat de la Minurso expire dimanche.
Selon un diplomate, Moscou n’est “pas satisfait avec des paragraphes relatifs au processus politique” et appuie aussi le refus de l’Algérie de reprendre les tables rondes, comme celles organisées en Suisse par l’ex-émissaire de l’ONU Horst Köhler jusqu’au printemps 2019 avant de démissionner face à l’absence de percée.
Successeur nommé récemment, l’Italien Staffan de Mistura doit relancer la médiation onusienne à compter du 1er novembre.
Ces derniers jours, Alger est monté au créneau à plusieurs reprises pour dire à l’ONU son opposition à reprendre un format de table ronde pour des négociations, jugé “contreproductif”.
Ce format préconisé par le Conseil de sécurité et qui figurait encore mercredi dans un projet de texte américain obtenu par l’AFP implique le Maroc et le Front Polisario, ainsi que l’Algérie et la Mauritanie, en tant qu’observateurs.
(avec AFP)