Ces entrepreneurs belgo-marocains qui innovent dans leur pays d’origine

Fauzaya Talhaoui, Ali Ouariache et Yesmina Hantout ont tous les trois de nombreux points communs : ils sont d’origine marocaine, ont développé une appartenance à une seconde nation, la Belgique, et bénéficient du programme Maghrib Belgium Impulse pour investir au Maroc. Portrait croisé de ces entrepreneurs binationaux, avec en toile de fond quelques clés pour saisir les opportunités d’affaires entre les deux pays.

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Fauzaya Talhaoui souhaite distribuer des pleurotes à Casablanca et à Rabat. Elle est convaincue que ces champignons auront beaucoup de succès, notamment chez les restaurateurs. “Les associations marocaines d’Anvers ont gagné un concours européen pour créer dans l’Oriental un gros projet d’aviculture estimé à 100 000 euros. Les autres, plus petits, valent environ 50 000 euros chacun”, explique-t-elle.

Avec quelques autres Marocains résidant à l’étranger (MRE), l’entrepreneuse belgo-marocaine de 51 ans – par ailleurs ancienne députée et sénatrice au parlement fédéral – a initié un fonds pour se lancer dans l’agriculture à Oujda. “On a créé une coopérative pour la culture de pleurotes, en faisant des essais avec des professionnels de la restauration dans la région de l’Oriental. Ils ont bien aimé, mais à cause de la crise sanitaire on a mis le projet en pause. On devrait maintenant pouvoir recommencer. Les cultures sont reparties”, témoigne celle qui revenait justement d’un déplacement sur place au moment de notre entretien.

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