Dans l’article “Post-scriptum sur les sociétés de contrôle”, publié en 1990, le philosophe Gilles Deleuze affirmait que nous étions passés, après la Seconde Guerre mondiale, de sociétés disciplinaires aux sociétés de contrôle. Les premières produisaient “l’homme enfermé” et les secondes “l’homme endetté”. Selon Deleuze, cet état est plus “anxiogène” que l’enfermement, car “l’homme endetté” vit constamment dans une prison à ciel ouvert. C’est cette théorie…