J’ai voté ce matin à l’ouverture des bureaux de vote, après avoir envoyé un SMS avec mon numéro de CIN au 2727 pour connaître mon bureau de vote.
Dans ce collège à Casablanca, l’affluence était encore modeste : deux personnes dans la file d’attente. Après 5 à 10 minutes, mon tour arrive. Les responsables des bureaux de vote insistent sur l’utilisation du gel hydroalcoolique qu’ils mettent à disposition des votants avant la remise de la carte nationale.
Même si désormais la CIN est l’unique document nécessaire au vote, on me demande tout de même un document en papier dont on me montre un modèle où figure un “numéro d’ordre” (ra9m tassalsoussli). Pourtant bien au fait de la procédure, je m’en étonne. Finalement, le quiproquo est vite résolu quand je présente le numéro d’ordre, envoyé lui aussi par SMS au même titre que le numéro du bureau de vote.
On me remet les deux bulletins de cette triple élection (un en couleur pour les législatives, et l’autre en noir et blanc pour les communales et régionales), et on m’invite à me rendre à l’isoloir. Je coche les cases et sors poser chaque bulletin dans l’urne correspondante.
Malgré ma connaissance préalable de la procédure, j’ai tout de même passé deux bonnes minutes de réflexion afin de bien identifier pour qui j’allais voter. Mon impression est que le nombre de bulletins annulés risque d’être important en raison de la complexité de l’opération cette année.