Selon le rapport d’Amnesty sur la méthodologie de l’enquête, l’identification du logiciel espion Pegasus s’est faite en partant de traces laissées, en 2016, sur le téléphone de Ahmed Mansoor, un militant émirati qui purge une peine de dix ans de prison après avoir été condamné en mai 2018 pour “atteinte au statut et au prestige des Émirats arabes unis et de leurs symboles, y compris de leurs dirigeants”.
Dans sa nouvelle étude, l’ONG a étudié pas moins de 100 smartphones pour parvenir à la conclusion d’un espionnage d’États grâce à un logiciel livré par la société NSO. Comment est-elle parvenue à cette conclusion ? Sa méthodologie peut-elle être remise en question ?
Dans Le Scan, le podcast d’actualité de TelQuel, interview de Nadim Kobeissi, chercheur en cryptographie appliquée, sécurité et confidentialité, et ancien professeur de l’Université de New York en sécurité informatique.