Ubuesque”. C’est ainsi que l’avocat français Olivier Baratelli, chargé de défendre le Maroc dans l’affaire dite “Pegasus”, a qualifié jeudi 22 juillet au soir sur la chaîne d’information BFMTV l’accusation d’espionnage dont le royaume fait l’objet suite aux révélations faites cette semaine par les organisations Amnesty International et Forbidden Stories, en partenariat avec dix-sept médias internationaux. Mandaté par le Maroc et son ambassadeur en France, Chakib Benmoussa, pour “apporter une réponse judiciaire claire, limpide, directe et efficace pour contrecarrer ces rumeurs qui sont naturellement totalement infondées”, selon ses propos, l’avocat a rappelé que le royaume “nie catégoriquement les accusations dont il fait l’objet” et que NSO Group, la société israélienne qui aurait fourni le logiciel d’espionnage Pegasus à plusieurs gouvernements, “n’a jamais eu de liens contractuels ou commerciaux” avec le Maroc.
Deux procédures pénales ont ainsi été diligentées par le Maroc “contre ceux…