La Commission propose (aux États membres) de permettre l’entrée dans l’UE pour des motifs non essentiels, non seulement aux personnes venant de pays dont la situation épidémiologique est bonne, mais aussi aux personnes qui ont reçu la dernière dose recommandée d’un vaccin autorisé dans l’UE”, selon le texte publié par l’exécutif européen.
Les voyageurs devraient avoir reçu ce vaccin au moins 14 jours avant leur arrivée. Les États membres pourraient étendre cette autorisation aux personnes ayant reçu un vaccin concerné par une homologation en urgence de l’OMS, est-il précisé.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait estimé il y a une semaine que les touristes américains vaccinés devaient pouvoir être autorisés à venir dans l’UE dans les prochains mois.
Passeport sanitaire opérationnel en juin
L’UE prépare la mise en place d’un certificat sanitaire européen, qu’elle souhaite opérationnel avant la fin juin. D’ici là, les États membres devraient pouvoir accepter des certificats émis par des pays extérieurs à l’UE, indique le texte.
L’UE a fermé ses frontières extérieures en mars 2020 pour les voyages “non essentiels” et établi à partir de juin une liste restreinte, révisée régulièrement, de pays tiers dont les résidents peuvent entrer dans l’Union.
Depuis fin janvier, les pays de cette liste sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande (et la Chine sous réserve de réciprocité).
Liste élargie
La Commission propose d’élargir cette liste, en assouplissant le critère du taux d’incidence sur 14 jours, qui serait relevé de 25 à 100 (pour 100.000 habitants), ce qui reste nettement en dessous de la moyenne dans l’UE, actuellement de plus de 420, est-il souligné.
Un mécanisme est toutefois prévu pour suspendre rapidement les arrivées dans le cas où la situation épidémiologique d’un pays se détériore notamment en raison d’un variant.
La proposition doit désormais être soumise aux États membres. Les ambassadeurs des 27 doivent l’examiner mercredi.