Dans son dernier ouvrage, Architectures du bien commun, pour une éthique de la préservation, paru en novembre 2019, Salima Naji revient sur son engagement au plus proche des réalités de régions fortement exposées au changement climatique où elle articule restauration du patrimoine collectif et écoconstructions en matériaux premiers/biosourcés depuis 2004. Une façon de remettre le bâtiment au cœur de son contexte social et environnemental, au profit du plus grand nombre, et un engagement qui fait écho en ces temps de crise sanitaire.
Vous estimez que les communautés de l’Atlas et du Sud marocain devraient inspirer la réflexion autour de la durabilité des constructions contemporaines. Quelle grande leçon pourraient-elles nous inspirer dans la façon de construire, donc d’habiter le monde ?
Les sociétés historiques sont des sociétés de la prévoyance. Elles nous apprennent les liens profonds entre économie et écologie, avec un…