Le constructeur canadien a dévoilé ce lundi 26 octobre la date de clôture et des amendements aux modalités de la vente de ses activités liées aux aérostructures à Spirit AeroSystems. En vertu de cette entente, Spirit acquerra les activités de Bombardier liées aux aérostructures et aux services après-vente de Belfast (Royaume-Uni) et de Casablanca, ainsi que les installations de maintenance, de réparation et de remise à neuf d’aérostructures de Dallas, aux États-Unis.
Pour un montant de 275 millions de dollars, l’accord prévoit également la prise en charge par Spirit des passifs, évalués à 824 millions de dollars, ainsi que certains ajustements aux accords commerciaux entre les parties en faveur de Bombardier. “Cette opération prendra effet le 30 octobre 2020, maintenant que toutes les conditions de clôture ont été satisfaites”, précise le constructeur canadien dans un communiqué.
Un deal compliqué
Le 31 octobre 2019, Bombardier avait annoncé une entente définitive sur la vente de ses activités d’aérostructures à l’entreprise américaine Spirit AeroSystems sur ses sites de Belfast, de Dallas et de Casablanca. Une opération de rachat d’actifs qui devait se solder par une contrepartie financière de 500 millions de dollars avant que l’acquéreur américain ne bloque le deal à cause de certaines conditions non remplies.
Alignée avec la nouvelle stratégie du constructeur canadien visant le recentrage de la société vers les avions d’affaires, cette vente permettra également de réduire la lourde dette à long terme de l’entreprise, évaluée à 9,3 milliards de dollars au 30 juin. “L’annonce d’aujourd’hui marque une nouvelle étape vers la réalisation de notre objectif stratégique de repositionner Bombardier comme une entreprise axée sur les avions d’affaires”, explique le président et chef de la direction de Bombardier Éric Martel, cité dans le communiqué.