Au premier semestre, les ventes de Renault avaient plongé de 34,3 % en raison de la crise sanitaire. À taux de change et périmètre constants, le recul au 3e trimestre n’est toutefois que de 3,2 %, après une chute de 32,9 % sur les six premiers mois de l’année.
Lueur d’espoir en septembre
Le groupe a vendu 806.320 véhicules au cours des trois derniers mois, soit une baisse de 6,1 % par rapport à la même période en 2019. Le mois de septembre 2020 montre cependant une dynamique positive, selon Renault, “particulièrement marquée en Europe” où le groupe est leader sur le marché de l’électrique.
“Notre performance dans l’électrique, le très bon accueil de nos modèles E-Tech hybrides, nos réserves de liquidités et la dynamique positive de nos équipes nous rendent confiants en la capacité du groupe à enclencher son redressement”, souligne dans un communiqué le directeur général du groupe, Luca de Meo. Le carnet de commandes, en hausse de 60 % au 30 septembre, est à “un niveau élevé” tandis que les stocks sont à un “point bas”.
Hors d’Europe, les ventes du groupe sont en recul de 9 %, affectées principalement par la baisse des ventes au Brésil (-50,9 %). En Russie, deuxième marché du Groupe Renault, Lada est en hausse de 4,5 %.
15.000 emplois supprimés
Luca De Meo doit présenter un nouveau plan stratégique entre la fin de l’année et janvier 2021, qui reposera en partie sur une nouvelle marque consacrée aux solutions de mobilité.
D’ici à 2025, le dirigeant italien avait dit cet été espérer que Renault puisse “récolter les premiers bénéfices de la reprise des marchés”, alors que le groupe au losange, touché de plein fouet par la crise, a subi une perte colossale de 7,3 milliards d’euros au 1er semestre et annoncé la suppression de 15.000 emplois dans le monde.