Flirtant aussi bien avec l’électorat islamiste, en se positionnant en leader du monde musulman, que les nationalistes, qui veulent renouer avec le prestige de l’Empire ottoman, celui qui préside aux destinées de la Turquie depuis 2003 n’hésite pas à se montrer belliqueux pour imposer ses vues, au risque de se frotter aux grandes puissances comme la Russie (en Libye, Syrie et Azerbaïdjan) ou la France (en Libye…