Le nouveau coronavirus a été détecté pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan fin 2019. Il s’est ensuite progressivement étendu à l’ensemble de la planète. Fin mars, la Chine a fermé ses frontières aux étrangers par crainte de nouvelles contaminations importées, à un moment où l’épidémie était globalement contrôlée sur son territoire.
Une longue attente
Hormis de rares exceptions, les étrangers résidant habituellement en Chine mais se trouvant alors hors du pays se sont retrouvés dans l’impossibilité de retourner sur le sol chinois. En août, les ressortissants de 36 pays européens en possession d’un permis de séjour en cours de validité avaient toutefois été autorisés à revenir. Ils devaient cependant au préalable obtenir un nouveau visa, délivré gratuitement.
Désormais, les étrangers titulaires d’un permis de séjour “lié à une activité professionnelle” et encore en cours de validité pourront rentrer en Chine sans avoir à demander de nouveaux visas, a annoncé mercredi 23 septembre le ministère chinois des Affaires étrangères.
La mesure s’applique également aux personnes bénéficiant du regroupement familial. Les étudiants ne sont apparemment pas concernés par ce nouvel assouplissement. Une quarantaine de 14 jours, à effectuer dans un hôtel, reste imposée à l’arrivée sur le sol chinois.