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Il s’agit de solutions e-paiement destinées à tous les utilisateurs de m-wallet (portefeuille mobile), permettant l’affichage électronique d’un QR code identifiant le commerçant et la transaction. Le détenteur du smartphone sur lequel est installée l’application m-wallet n’a plus qu’à scanner ce code pour effectuer son paiement. Ces terminaux acceptent également les paiements par m-wallet mobiles grâce à la technologie NFC sans contact.
Mikael Naciri, directeur général du Centre monétique interbancaire (CMI), explique que “les porteurs de m-wallet de tous les établissements de paiement et des banques disposent aujourd’hui d’une infrastructure qui permet l’amorçage d’un véritable écosystème de paiement mobile, brique nécessaire pour une plus grande digitalisation des actes de paiement au quotidien et une plus grande inclusion financière. Ce dispositif permet également d’offrir une expérience de paiement fluide qui respecte les gestes barrières”.
Pour accompagner ce mouvement, le CMI a ouvert son infrastructure de paiement (58 000 terminaux de paiement en cible) afin que les paiements par QR code et NFC mobile soient acceptés chez les commerçants déjà équipés de TPE. “Pour les petits commerces de proximité (épiciers, mahlabate, snacks, kiosques de tabacs, commerçants informels), nous proposerons dans les prochains jours une solution d’acceptation Ibriz Pro, ne nécessitant pas de compte bancaire, mais simplement un compte de paiement tenu chez le CMI et permettant d’accepter tous les wallets interopérables de la place. Ces commerçants peuvent utiliser leur smartphone ou des terminaux Android fournis gracieusement par le CMI”, détaille Mikael Naciri.
Le directeur général du CMI rappelle que les paiements électroniques apportent un avantage indéniable aux porteurs de cartes ou de m-wallets, notamment la disponibilité 24 h/24 et 7j/7. Et de préciser que pour les commerçants, le paiement à distance sécurise leurs ventes et évite les commandes non réceptionnées, refusées par le client, ou les commandes “fictives” tout simplement.
“On estime à plus de 25 % les commandes avec paiement cash à la livraison qui sont retournées. Le paiement en ligne apporte également une transparence dans les échanges entre acheteurs et vendeurs, et facilite les recours en cas de litiges. Cette traçabilité peut gêner certains commerçants, mais je pense qu’il y a aujourd’hui une prise de conscience générale sur la nécessité de dépasser ces réticences. Cependant, la situation actuelle de tension sur les trésoreries des commerçants risque d’encourager les échanges en cash. En effet, nombreux sont les commerçants dont les comptes bancaires sont débiteurs, et ce malgré l’effort des banques pour soutenir leurs clients dans cette période difficile”. Dans ces conditions, le CMI s’attend à voir à nouveau le cash se renforcer dans les actes d’achat B2B.