Le 2 juillet 2011, au café littéraire au Club de l’USM à Casablanca, ils ont été plus de 150, de toutes générations et de tous milieux, à venir “dire merci à Marie-Louise”. Près de dix ans plus tard, à l’annonce de sa disparition, l’émotion est vive parmi tous ceux à qui elle a fait aimer les livres. “C’était une dame unique”, soupire Bichr Bennani, son complice depuis quarante ans, dans ce combat de tous les jours qu’est celui pour la culture au Maroc. Pour la culture et pour les libertés, dans un inextricable élan. “Marie-Louise était une amoureuse des droits humains et des libertés d’un point de vue total, et en toute discrétion. Elle était convaincue de la nécessité de se battre à ce niveau-là.”
