Après la suspension des cours en présentiel le lundi 16 mars, tous les établissements scolaires du royaume ont dû troquer l’apprentissage en classe pour l’enseignement à distance. Les établissements français du Maroc n’ont pas échappé à la règle et se sont pliés aux recommandations sanitaires locales.
Dans ce sens, le Groupement des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français au Maroc (APEK, API, CAPE, PEEP) a fait savoir, via un communiqué diffusé le 19 mai, qu’il protestait contre le maintien des frais de scolarité inchangés du troisième trimestre.
Renégocier la facture
“Les négociations avec l’Agence de l’enseignement français à l’étranger (AEFE) sont toujours en cours pour ajuster cette facturation selon le service rendu, et comme soutien aux efforts financiers complémentaires engendrés aux familles par l’enseignement à distance en cette période de crise”, fait savoir le communiqué.
Une enquête d’évaluation de l’enseignement à distance, depuis le début du confinement, fait ressortir l’avis des parents qui sont pour une facture “négociée”, tenant compte du surcoût supporté par les familles. Le groupement soutient également la révision du contrat financier, précisant les obligations des parties ainsi que les modalités du e-learning qui seront applicables désormais.
Enfin, les parents revendiquent le gel des augmentations des frais de scolarité sur les trois prochaines années, un moratoire sur les travaux non engagés en donnant la priorité au numérique, ainsi qu’une homogénéisation et une mise à niveau de l’enseignement à distance, conclut le communiqué.
(avec MAP)