Nous avons droit à un monde autre”, clame Abdelkader Damani, expliquant le fil conducteur qu’il a choisi pour mettre en œuvre la première Biennale d’art contemporain de Rabat, qui s’est tenue du 24 septembre au 18 décembre 2019. Et construire
ce monde autre oblige à un retour. Géographique, puisque face à l’océan, il s’agit de “r
ebrousser chemin”, mais aussi temporel, vers “
cet instant avant le Big Bang / cet instant avant le premier cri / cet instant avant que nos yeux ne s’ouvrent / cet instant avant de nommer /cet instant avant de partir / cet instant juste avant la clarté”. “
Un instant avant le monde”, le titre de cette remontée vers la genèse de la création artistique, vers sa gestation. Vers la matrice. Pour proposer une re-naissance à la liberté et à l’art.
Création au féminin
Dans cette démarche, les…
Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ?
Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
- Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
- Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
- Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés