Ce contenu est une communication d’entreprise. Il n’a pas été rédigé par les journalistes de TelQuel
La finalité de ce double événement est, d’une part, d’approcher le rôle et l’impact des institutions financières et des Investisseurs dans l’atteinte des Objectifs de développement durable. Il vise, d’autre part, à profiter de l’expertise du GIFIIP pour le renforcement des compétences et des capacités des différents acteurs de la finance participative au Maroc en la matière.
Dans un contexte mondial marqué par plusieurs défis en matière de réduction de la pauvreté, de lutte contre les changements climatiques et de développement des infrastructures durables, le financement des Objectifs de développement durable (ODD ou SDG’s) défini par l’ONU à l’horizon 2030 est une priorité internationale qui mobilise un grand nombre d’acteurs publics et privés à travers le monde.
L’investissement étant le principal moteur du développement, la mobilisation des fonds au profit du financement des ODD est aujourd’hui un objectif partagé par tous les acteurs, qu’ils agissent dans la sphère économique ou encore dans le monde de l’action politique et sociale.
En effet, l’impact investing ou investissement responsable devient une composante essentielle des stratégies d’investissements et/ou de levée de fonds.
La finance participative, significativement alignée aux valeurs de l’investissement responsable, est considérée comme un levier fort permettant d’élargir les horizons de l’impact investing. En effet, le lancement récent de ce marché au Maroc permettra aux acteurs impliqués (banques, compagnies d’assurance, fonds d’investissement, entrepreneurs ou encore investisseurs privés) de jouer un rôle significatif dans la mobilisation des ressources complémentaires et des mécanismes de financement alternatifs au profit de l’atteinte des ODD.
À cet égard, comme le souligne M. Fouad Harraze, directeur général d’Al Akhdar Bank, Groupe Crédit Agricole du Maroc, “la finance participative, de par son business model, ses principes et ses objectifs, permet de conjuguer rentabilité et financement des projets à fort impact social et environnemental. Ce marché est donc un levier fondamental de développement, aussi bien à travers la nature des mécanismes qu’il déploie, que l’impact que cet investissement produit à l’échelle individuelle et collective des bénéficiaires”.
Bien que la finance participative au Maroc soit encore à son stade de genèse et connaisse plusieurs défis notamment en matière de diversification des produits ou encore de refinancement, le marché national représente un riche potentiel au plan interne, bien sûr, mais également continental, puisque le royaume est l’un des acteurs les plus actifs et les plus engagés en Afrique en termes d’investissements et de financement de projets à finalité sociale.
Il est également attendu que l’écosystème de la finance participative, avec toutes ses composantes (banques, compagnies Takaful, fonds d’investissement, etc.), contribue à l’élargissement du champ des opportunités de financement des projets à caractère social et environnemental.
À ce titre, M. Fouad Harraze souligne que “Al Akhdar Bank, filiale de deux grandes institutions de développement à savoir le Crédit Agricole du Maroc et l’ICD, a su intégrer l’investissement responsable au cœur de sa stratégie, et a mis en place une feuille de route ambitieuse lui permettant de s’engager en faveur du financement des projets à impact social et environnemental, tout en s’appuyant sur un système intégré de mesure d’impact et de pilotage de l’atteinte des résultats”.
Dans la même optique, et comme l’a relevé M. Amir khan, directeur du département de développement des institutions financières de la société islamique de développement du secteur privé (ICD), co-organisatrice de l’événement et deuxième actionnaire de Al Akhdar Bank, “cet événement permet à l’ICD de réaffirmer sa stratégie en matière de promotion de la finance participative dans les pays membres et de son déploiement au service de l’inclusion financière, du développement économique équitable et de la stabilité financière qui sont des composantes essentielles à l’atteinte des objectifs de développement durable”.
M. Khan souligne également l’importance d’assurer, à travers ce type de rencontres, une coopération étroite et efficace entre les acteurs locaux et les institutions internationales, et ce dans le but de créer de nouvelles synergies permettant de drainer l’investissement privé, de favoriser la création d’emploi et d’apporter des opportunités de croissance.
Par la même occasion, ICD apprécie les efforts entrepris par Al Akhdar Bank en matière de fédération des acteurs clés marocains autour des valeurs de l’impact investing, et souligne par la même occasion, l’engagement démontré par cette dernière en tant que première institution affiliée à l’ICD ayant implémenté un système intégré de mesure de l’impact sur le développement.
L’événement de Casablanca est organisé en conférence plénière et en tables rondes. La matinée fera un focus en plénière sur trois thématiques principales :
• Impact Investing : Le rôle des institutions financières et des investisseurs dans le développement durable ;
• Impact finance dans le monde : Les challenges, les best practices et les tendances ;
• Finance participative : Un levier pour le financement des ODD au Maroc et en Afrique.
La conférence réunit des experts internationaux dans le domaine du financement des ODD, des banques de développement, des institutionnels, des décideurs et des acteurs majeurs de la finance participative au Maroc, l’objectif central étant d’échanger et de partager la vision et la réflexion sur la dynamique de l’impact investing dans le monde et comment elle se déploie en Afrique, et au Maroc plus particulièrement. Elle est également et surtout l’occasion d’engager des partenariats win-win et des relations d’affaires profitables à tous les acteurs concernés.
Les masterclasses ont pour but d’appuyer les différentes potentialités agissant directement ou indirectement dans le secteur de la finance participative, dans la compréhension des mécanismes islamiques permettant de financer le développement durable, tels que les Green Sukuk par exemple. Il s’agit, en l’occurrence, de partager les expériences des différents experts et d’étudier des use cases des projets entrepris dans le monde en matière de structuration et de financement des ODD, avec un focus sur les initiatives qui concernent le continent africain et le Maroc en particulier. Organisées sous forme de séminaire à la fois pratique et technique, les masterclasses sont structurées sous forme de modules de formation et permettront aux participants d’être en mesure de :
• Identifier les opportunités d’investissement responsable conformément aux fondamentaux de la finance participative ;
• Cerner les principaux instruments de la finance participative qui permettent aujourd’hui de financer les ODD ;
• Atténuer les risques potentiels liés auxdits investissements ;
• Mesurer l’impact des investissements engagés.
Ces séances de formation ciblent plusieurs catégories d’acteurs, notamment les investisseurs institutionnels, les sociétés de capital-investissement, les firmes de capital-risque, les entreprises de technologie financière, les représentants d’organisations de développement, les organismes réglementaires et gouvernementaux chargés des questions de développement, les institutions du secteur privé concernées par le développement durable.
Il est à noter que cette manifestation a connu, dans ce double concept conférence/masterclasses, deux précédentes éditions. La première a été organisée à Karachi, au Pakistan, en août 2018. La deuxième a été tenue à Jakarta, en Indonésie, en juillet 2019.