Pour éviter à sa fille tout traumatisme, Adullah Muhammad a trouvé une parade pour dédramatiser les bombardements incessants : faire rire sa fille de trois ans à chaque explosion. “C’est un avion ou une bombe ?”, lui demande-t-il, comme une devinette. “Une bombe, et quand elle arrivera, on rigolera”, répond Salwa, juste avant qu’une bombe et son éclat de rire ne détonent. Postée sur les réseaux, la vidéo a fait le tour du monde.
Abdullah ve güzel kızı Selva. Yukarıda durumlarını paylaştığım baba kız. Ve yine tekrar eden o kahredici oyun. Anlamak için Arapça bilmenize gerek yok. pic.twitter.com/wUwKAcLzWE
— Mehmet Algan (@alganmehmett) February 16, 2020
La méthode de ce père n’est pas sans rappeler une scène mythique du film La vie est belle de Roberto Benigni (1997), lorsque le personnage fait croire à son fils que le camp de concentration n’est qu’un jeu.
Salwa et son père ont quitté Idleb pour Sarmada, plus au nord, tandis que l’armée russe et le régime de Bachar al-Assad progressent, et que la Turquie menace d’une offensive.