TelQuel : Pourquoi vous êtes-vous lancé dans la course à la présidence de la CGEM ? Chakib Alj : C’est un choix mûrement réfléchi. Les entreprises marocaines font face à une crise de confiance qui perdure, dans un contexte international complexe. Pour avoir milité durant des années au sein de trois fédérations, je me suis fait une conviction sur la manière de contribuer à la relance de notre économie. Mehdi Tazi et moi sommes tout à fait complémentaires. Il a dirigé à la fois des grandes entreprises et des PME, au Maroc et en Afrique subsaharienne, et pour ma part, je maîtrise le volet industriel. Notre duo faisait sens. Et notre candidature est arrivée à un moment où ma conviction s’est affirmée avec force. Je me sens investi d’une mission pour défendre les intérêts de mon pays. Par conséquent, je me suis…