Le Chili renonce à organiser la COP25

Le président chilien Sebastián Piñera a annoncé que son pays renonçait à organiser la prochaine COP25, prévue du 2 au 13 décembre à Santiago, ainsi que le sommet de l’Apec les 16 et 17 novembre, également prévu dans la capitale.

Par

Affrontements entre manifestants et forces de police, le 22 octobre 2019 à Santiago du Chili. Crédit: AFP

La crise sociale, plus forte que le climat. Confronté à un mouvement de contestation inédit contre les inégalités socio-économiques, le président conservateur du Chili, Sebastián Piñera, a annoncé ce mercredi 30 octobre que son pays renonçait à accueillir la COP25. Celle-ci devait se tenir du 2 au 13 décembre à Santiago, la capitale de ce pays d’Amérique du Sud.

C’est avec un profond sentiment de douleur, parce que c’est douloureux pour le Chili, que notre gouvernement a décidé de ne pas organiser le sommet de l’Apec […] ni celui de la COP 25”, a déclaré le chef de l’Etat, mercredi 30 octobre dans l’après-midi. Le sommet de l’Apec, cette réunion de l’organisation de coopération économique pour la région Asie-Pacifique, devait, lui, se tenir à Santiago les 16 et 17 novembre.

11e jour de contestation

Depuis onze jours, le Chili est confronté à une fronde sociale inédite dans ce pays de 18 millions d’habitants, pourtant réputé pour sa stabilité. Une hausse du prix du ticket de métro dans la capitale en a été l’élément déclencheur. La mesure a depuis a été suspendue, mais cela n’a pas contribué à essouffler le mouvement, nourri par le ressentiment face aux inégalités sociales.

Le président chilien avait d’ailleurs annoncé, ce lundi 28 octobre, le remplacement de huit ministres sur les 24 que compte le gouvernement, dont certains occupaient des postes régaliens tels que l’Economie, l’Intérieur et les Finances.

(Avec AFP)

 

Pendant que vous êtes là…

Pour continuer à fournir de l’information vérifiée et approfondie, TelQuel a besoin de votre soutien à travers les abonnements. Le modèle classique de la publicité ne permet plus de financer la production d’une information indépendante et de qualité. Or, analyser notre société, réaliser des reportages et mener des enquêtes pour montrer le Maroc « tel qu’il est » a bel et bien un coût.

Un coût qui n’a pas de prix, tant la presse est un socle de la démocratie. Parce qu’à TelQuel nous en sommes convaincus, nous avons fait le choix d’investir dans le journalisme, en privilégiant l’information qui a du sens plutôt que la course aux clics. Pour cela, notre équipe est constituée de journalistes professionnels. Nous continuons aussi à investir dans des solutions technologiques pour vous offrir la meilleure expérience de lecture.

En souscrivant à une de nos formules d’abonnement, vous soutenez ces efforts. Vous accédez aussi à des avantages réservés aux abonnés et à des contenus exclusifs. Si vous êtes déjà abonné, vous pouvez continuer à encourager TelQuel en partageant ce message par email


Engagez-vous à nos côtés pour un journalisme indépendant et exigeant