Pour élaborer son PLF 2020, le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a dû composer. Composer avec l’Union Européenne qui exigeait que le Maroc mette fin à ses régimes fiscaux dérogatoires, coupables de créer une situation de concurrence déloyale avec ses voisins du nord. Avec les directives royales qui réclamaient un meilleur soutien financier pour les jeunes entreprises, auxquelles les banques rechignent trop souvent à prêter de l’argent. Avec l’alerte…