Je suis scandalisé par ce verdict, ça fait mal”, commence Chafik Chraibi. “Vu les éléments du dossier tendant à un avortement spontané et non provoqué, j’avais espoir d’un non-lieu. Or ils ont eu des peines maximales, celles quand il y a décès de la patiente ou que le médecin est connu pour pratiquer de nombreux avortements.”
Et de s’étonner : “Dans le cas de Hajar Raissouni, il n’y a pas eu de plainte, pas de complication, pas de décès, et ce médecin n’est pas connu pour pratiquer des avortements. Je ne m’attendais donc pas à un jugement aussi sévère, c’est incompréhensible.”
Il conclut : “La loi est devenue de plus en plus restrictive et sévère, avec 73 personnes poursuivies pour délit d’avortement en 2018…”