Quel modèle de développement pour le Maroc? Avis d'experts

La question du modèle de développement était une nouvelle fois à l'ordre du jour lors du discours prononcé par Mohammed VI à l'occasion de 66e anniversaire de la révolution du roi et du peuple. En décembre 2017, TelQuel ressemblait dans un dossier les avis de plusieurs experts qui réagissaient aux souhaits du souverain qui, dans ses précédents discours, réclamait de “l'audace” et invitait à “une réflexion” nationale.

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Panel du deuxième colloque international de l'association des membres de l’Inspection Générale des Finances consacré au nouveau modèle de développement Crédit: MAP

Vendredi 13 octobre. Mohammed VI appelle, lors du discours d’ouverture de la session d’automne au parlement, à “reconsidérer” le modèle actuel de développement du Maroc. Un modèle qui a atteint ses limites, ne produisant pas assez de richesses pour absorber la masse de chômeurs dans les rangs des jeunes et incapable de résorber les déficits sociaux et les disparités régionales du pays.

Ce modèle développement, le souverain y a de nouveau fait référence lors de ses discours prononcés le 29 juillet, à l’occasion de la Fête du trône, mais aussi le 20 août, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Révolution du roi et du peuple. En décembre  2017,  nous ouvrions nos colonnes à d’illustres personnalités du monde économique, politique et académique pour nous faire part de leurs réflexions au sujet de ce modèle à construire.

Des contributions intellectuelles qui questionnent le modèle actuel — pour peu qu’il existe —, pointent les paradoxes de la politique économique et sociale du Maroc et fournissent des pistes ou des idées de relance. Voici leurs témoignages

Driss Benhima : Un 4e modèle de développement pour le Maroc contemporain

Abdellah Saaf : Modèles de développement et projets de société

Lahcen Oulhaj : “Il n’y a rien à changer…”

Mohamed Berrada : Éducation et industrie, le duo indispensable

Abdelali Doumou : L’Etat face à ses propres défis

Saïd Saadi : Pour un État développeur, investisseur, et souverain économiquement

Réda Hamdoun: “Le Maroc a besoin d’une transformation humaniste”